Le Volcan Kawah Ijen

8 juillet 2008

Kawah Ijen du 7 au 8 Juillet 2008

Nous prenons le ferry à Gilimanuk à Bali pour Banyuwangi sur l'île de Java. La traversée dure 3/4h environ mais beaucoup d'attente avant...

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Nous nous dirigeons vers l'hôtel Catimore Homestay où nous arrivons à 21h, soit 7h de route ! Je comprends maintenant pourquoi il n'y a pas de transports publics pour le volcan et pourquoi il faut une jeep... La route est complètement défoncée, un bus ne passerait pas. On fait du 10km/h...

Arrivés à l'hôtel, pas de chambre. Il s'agit d'un hôtel gouvernemental et notre chambre a été réquisitionnée. Et l'hôtel est complet... Nous dormons dans une chambre pour les chauffeurs... Surtout ne pas regarder de trop près autour de soi, garder ses chaussures et rester le moins possible dans la salle de bains. De toute façon nous ne restons pas longtemps. Il n'est pas nécessaire de faire l'ascension du Kawah Ijen avant le lever de soleil mais il vaut mieux partir tôt. Lever à 5h30 pour départ à 6h.Le chauffeur nous laisse à Paltuding puis l'ascension.

Il fait froid, le volcan culmine à 2400m. Une simple polaire est suffisante et dès que le soleil est haut elle n'est plus nécessaire.

D'après beaucoup de monde l'ascension est "faisable". Je me suis rendue compte dès les premiers mètres que si elle avait été "encore plus" faisable, ça ne m'aurait pas dérangée... Une bonne petite grimpette sur 3km, mes muscles m'en ont voulu pendant longtemps, surtout que demain rebelote avec l'ascension du Mont Bromo. J'espère que le Kawah Ijen en vaut la peine !

Pendant mes ~~nombreuses~~ pauses je pouvais observer les porteurs de soufre qui redescendaient avec leurs paniers remplis. Le soufre est ensuite vendu pour le raffinage du sucre notamment.

Pas beaucoup de touristes font l'ascension du Kawah Ijen et donc l'infrastructure tourististique est limitée. Mais curieusement pas mal de français.

Une fois là haut le Kawah Ijen dévoile la merveilleuse couleur de son lac acide en le découvrant petit à petit à travers les fumées d'acide sulfurique.

La descente au cratère n'est pas recommandée en cas de fragilité des bronches ou si le vent n'est pas dans le bon sens et pousse vers nous les fumées acides. Heureusement c'est dégagé maintenant, nous nous dépêchons de descendre à mi-chemin du cratère. Tout peut changer d'une minute à l'autre. Les émanations peuvent être suffocantes et dangereuses pour la santé. La vue d'ici est magnifique et nous avons une vue imprenable sur le travail des porteurs de soufre.