Yogyakarta

13 juillet 2008

Yogyakarta du 9 au 13 Juillet 2008

Nous arrivons à Yogya à 21h après 10h de route. L'hôtel où nous avions réservé a perdu notre réservation. Cela ne nous étonne pas, c'est la 3ème fois depuis notre arrivée en Indonésie que cela nous arrive. L'hôtel est bien sûr complet et nous repartons dans la nuit (oui, il fait nuit très tôt en Indonésie: 18h c'est déjà la nuit noire) en quête d'un logement avec notre sac à dos qui pèse bien 52 tonnes. Après plusieurs essais infructueux nous trouvons un hôtel qui a une chambre dispo, mais pour une seule nuit... Plusieurs déménagements en perspective. Le prix est plus élevé mais il est confortable et après l'ascension des 2 volcans ça ne fera pas de mal !

L'hôtel Duta Gardens possède un charmant petit jardin + piscine et les chambres sont spacieuses. On a même une baignoire !

Bien que Yogya ne soit pas une grande ville c'est la plus visitée de Java. La renommée de Yogya repose sur Borobudur, les temples Prambanan, la proximité du volcan Merapi, le plus dangereux d'Indonésie, les becaks, ... C'est également la capitale culturelle de Java. On y trouve des arts multiples: danses, wayang, ... C'est notamment la capitale du batik (pour plus d'infos sur le batik c'est ici), c'était donc pour moi une étape incontournable dans notre voyage en Indonésie.

* Venir à Yogya et ne pas visiter Borobudur, le plus grand ensemble bouddhique du monde, et les temples hindouistes de Prambanan est inconcevable... Les temples de Prambanan ont été durement touchés par le tremblement de terre de 2006 mais de grands travaux de restauration ont déjà eu lieu. Par mesure de sécurité tous les temples ne sont pas ouverts à la visite. Pour info l'entrée aux temples de Prambanan coûte 90000 Rp pour les touristes et 8000 Rp pour les locaux...

* Scènes de marché près de Berhingharjo et Mirota: des batiks et du manger.

* Cours de cuisine à Via Via: Oui je sais je sais, dès qu'on dit cours de cuisine je réponds présente. Mais avouez que 6€ environ le cours (particulier !) de 2h30 et repartir avec de quoi nourrir 3 personnes ayant très faim, c'est difficile de faire mieux ! On choisit ce qu'on veut apprendre à cuisiner (1 plat végétarien + 1 viande). Je choisis des satay ayam et le pepes tahu jamur, tofu épicé et cuit à la vapeur dans des feuilles de bananier. En bonus j'apprends également à faire des krupuk, ces galettes aux crevettes incontournables du nasi goreng, du nasi uduk, riz parfumé, et du tempe à la sauce caramel...

Via Via est un sympathique resto de voyageurs qui propose tous les jours 3 plats différents. Il propose également des excursions et d'autres cours divers et variés (bahasa indonesia, batik, ...).

* Spectacle de wayang kulit à Sasana Hinggil: A lieu les 1er et 3ème samedi du mois de 21h à 5h du matin ! J'ai pas tout compris mais j'étais contente d'assister à ce spectacle.

* Scènes de becak ("betchak"): Le becak est le moyen de locomotion le plus utilisé à Yogya. Il existe des milliers de ces cyclo-pousse à Yogya. C'est également le piège à touristes le plus répandu et les conducteurs peuvent être particulièrement insistants, à la limite du harcèlement des fois. Chaque course se négocie... Surtout ne pas prendre un becak à la sortie de l'hôtel... Et si vous appréciez votre conducteur de becak, ne pas hésiter à lui demander de revenir pour une course future ou même louer le becak à l'heure. Beaucoup de conducteurs de becaks s'arrêtent (pour rendre service bien sûr !) dans des galeries de batiks ou des magasins de wagang kulit. Ils touchent pour cela une commission pour chacun des achats effectués. Il faut donc à chaque fois refuser fermement...

On peut souvent voir des conducteurs de becak pédaler d'un seul pied pour s'économiser. C'est rigolo.

* Scènes de batik: La vente de tableaux en batik pouvant certaines fois passer pour du harcèlement en plus du piège à touristes, il m'a paru difficile de trouver des galeries. N'osant surtout pas demander car cela équivaudrait à subir la compagnie d'un guide forcé et l'achat quasimment certain d'un batik qui ne me plait pas forcément... Beaucoup de touristes refusent tout simplement d'aller voir les batiks à cause de ça. Dommage quand même.

Les batiks sont à marchander âprement !